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« Les débuts de la neurochirurgie au Niger »

La neurochirurgie a débuté au Niger en 2001 avec du matériel de chirurgie générale pour le traitement du spina bifida.

Par la suite, l’utilisation d’appareils orthopédiques de traumatologie a permis d’aborder la chirurgie de la colonne vertébrale traumatique et dégénérative. La chirurgie crânienne a commencé avec le don de matériel de l'Université de Strasbourg.

Une étude fondamentale sur un système de dérivation ventriculo-péritonéale a permis de mettre en place la "valve de Niamey" pour la prise en charge des hydrocéphalies.

Après un an d'activité, l'État nigérien a doté le service d'un craniotome, d'un trépan, d'un microscope et de matériel de microchirurgie qui ont permis de développer une chirurgie intracrânienne, notamment une chirurgie tumorale. Le premier endoscope a été offert en 2004, mais il s’agissait d’un équipement recyclé à partir de pièces de plusieurs marques différentes.

C’est en 2006 que le premier endoscope complet reconditionnée ESCULAPE a été attribuée par le Centre Hospitalier Universitaire de Strasbourg et qui a fonctionné pendant 10 ans. Un autre endoscope a été donné en 2016 par l'association TEO 2004.

Au cours des dernières années, l'unité de neurochirurgie a accueilli en moyenne une fois par an de nombreuses missions de coopération neurochirurgicale et neuro-pédiatrique de l'hôpital universitaire de Strasbourg, la Fondation NECKER, et ROCHFIGER à Paris.

La coopération s'est élargie avec la Fédération mondiale de neurochirurgie stéréotaxique et fonctionnelle, qui a offert un cadre stéréotaxique par l'intermédiaire du Pr Spigielman.

Le domaine de la neurochirurgie concerne principalement la neurochirurgie générale, ce qui nous a permis de nous impliquer dans la chirurgie de la colonne vertébrale, la chirurgie des tumeurs au cerveau, la neurochirurgie pédiatrique, la neurochirurgie endoscopique et stéréotaxique.

Les besoins sont toujours énormes et l'arrivée de nouveaux neurochirurgiens ainsi que l'ouverture du diplôme de spécialisation devraient permettre une spécialisation de l'unité de neurochirurgie.